Nouvelle-Zelande

Dimanche 10 février – En direct de l'aéroport.
Quelques heures à tuer et l'occasion de revenir sur ces 3 semaines et 3 500 kilomètres parcourus.
La Nouvelle-Zélande, presque l'opposé de la France sur le globe et pourtant de nombreux points communs. Très dépaysant pour les australiens, mais finalement pas autant pour nous. Les campagnes, les hautes montagnes, les plaines, la végétation, les côtes sauvages, de vraies ressemblances avec la France. On se rend compte que finalement, nous aussi avons un très beau pays, mais que nous prenons peut-être pas assez le temps de le contempler. Parce que c'est notre quotidien et que ce qui est loin nous fait davantage rêver.

Ce qu'on retient de ce pays, c'est le côté sauvage. Comme dit l'expression : « Plus de moutons que d'habitants », mais là c'est vrai. L'île du sud surtout. Très peu de jeunes, à part à Queenstown. Nous avions hésité avec le visa vacances-travail en NZ, mais finalement, nous ne regrettons pas d'avoir choisi l'Australie. Je crois que l'urbanité nous aurait manqué, et puis, le désert australien, ça c'est dépaysant ! 

Ce que nous avons adoré, ce sont les paysages volcaniques et les phénomènes qui s'y produisent ; la mer, les rivières et les lacs d'un bleu intense, turquoise parfois. Mais ce qui nous a donné le plus d'émotions est l'observation de la faune. Dauphins, baleines, phoques, lions de mer, manchots. Nous manque le kiwi. Cet oiseau, endémique du territoire, n'est éveillé que 4h/j, principalement la nuit pour chasser. Pas facile donc.

Ce beau voyage s'est terminé par une note pas très gaie : la découverte de Christchurch.
La moitié des rues sont barrées, il y a des tranchées partout, des tas d'édifices pour lesquels il manque une partie des murs ou de la toiture. On dirait une ville en guerre. En fait, c'est un violent séisme en 2010 qui a complètement détruit la ville.
Nous avons mis du temps à trouver l'office de tourisme, la rue où il se trouvait il y a quelques temps étant fermée. Aujourd'hui, il se trouve dans un préfabriqué (comme presque tous les bureaux de la ville). C'est la saison touristique en ce moment. Impossible de trouver une auberge dans le centre. Nous nous retrouvons dans un espèce de foyer à l'autre bout de la ville. David fait la connaissance d'une dame qui vit là depuis le tremblement de terre. Sa maison a été détruite et le gouvernement l'a reloge ici. C'est glauque, à l'image de la ville.
Le dortoir est occupé par une dizaine d'asiat'. Le propriétaire nous propose une chambre double. Et en plus, on a internet ! Ça pue la pisse, mais bon, ce sera toujours mieux que de dormir à l'aéroport.
Nous passons la soirée à regarder les reportages d'Antoine de Maximy « J'irais dormir chez vous ». Nous regardons avec un autre œil celui tourné en Australie, maintenant qu'on y a vécu. Celui sur le Japon est particulièrement cocasse. Je pense qu'on va bien s'amuser là-bas. En tout cas, ça nous a donné envie de voyager autrement, d'aller plus à la rencontre des gens. Notre objectif pour le reste du trip : faire Perth – Sydney en auto-stop. Plus de 4000 bornes de vraies aventures je pense. Mais avant, va falloir remettre un peu d'argent de côté car on a tout claqué ! Quel va être notre prochain uniforme ? A très vite sur la page « Australie ».

Vendredi 8 février – Christchurch, destination finale.
Depuis notre rencontre avec les pingouins, nous avons longé la côte en direction de notre destination finale : Christchurch. Nous avons fait deux stops, le premier dans la péninsule d'Otago. L'occasion encore une fois d'observer la faune, et notamment des lions de mer, (espèce de gros phoques) ; et de se balader au milieu des montons.

Dunedin et la péninsule d'Otago.
 
La cerise sur le gâteau fut la péninsule de Banks. Cette dernière est la résutante de deux éruptions volcaniques géantes. Au milieu, se jette le Pacifique. Une eau turquoise, au milieu des collines.
Sur les berges, la petite ville d'Akaroa, très « frenchie » grâce aux descendants des colons français qui vivent encore là. Drapeau tricolore, noms de rues et enseignes françaises. On s'y croirait presque. Je dis bien presque.

Akaroa et la péninsule de Banks. 
 

Demain, il sera déjà l'heure de rendre le van et de profiter des derniers moments en Nouvelle-Zélande, à Christchurch. 

Mardi 5 février - les manchots aux yeux jaunes.
Après avoir passé une agréable soirée au camping avec deux françaises en working holiday visa, nous reprenons la route vers Les Catlins, tout au sud de l'île. Région très sauvage et peu touristique. Ça caille ici ! Les vents polaires nous glacent les mains. Nous sommes arrivés au camping de Curio Bay en bord de mer, vers midi,. Et pour la première fois, nous nous sommes reposés. C'est fatiguant aussi les vacances;-). Curio bay est un site d'observation de manchots, dauphins et phoques. Nous sommes sortis de notre tanière en fin d'après-midi pour aller à la rencontre des « manchots aux yeux jaunes » . Quelques personnes sont entrain de prendre des photos, c'est bon signe ça. Effectivement, ils sont bien là, se dandinant et se demandant sûrement pourquoi tout le monde les regarde comme ça.


Lundi 4 février - les fjords.
Il n'y a pas que les paysages qui changent rapidement en Nouvelle-Zélande, la météo aussi.
Après n'avoir connu qu'un grand soleil depuis notre arrivée, voilà que la pluie montre le bout de son nez. Que dis-je, le déluge. Campant en bord de lac, nous avions presque peur de nous retrouver les 4 roues dans l'eau tellement il a plu cette nuit là.
Au petit matin, les paysages haut en couleur avaient laissé place au gris. La sortie en bateau pour visiter les fjords était déjà réservée. Équipés des nos coupe-vent, nous tentons d'apprécier la balade. Mais bon, y' a pas dire, c'est quand même mieux quand il y a du soleil. 

Dimanche 3 février - vol en parapente à Queenstown.
Station de ski en hiver, Queenstown ne désempli pas l'été. C'est un peu le coin branché de l'île du sud et surtout le paradis des sports extrêmes. Rafting, saut à l'élastique, saut en parachute, vol en parapente.C'est sur cette dernière discipline que nous allons tenter de surpasser nos peurs. Tous ceux qui connaissent un peu David savent qu'il est incapable de traverser le moindre pont. Et quant à moi, on a été obligé de venir me chercher en plein milieu d'un parcours d'accrobranches (Karine et Carole s'en souviennent je pense).
Mais, en fait, la sensation de vertige ne se produit que lorsque les pieds touchent le sol.
En fait, le plus dur est de s'élancer. Mais après ce n'est que du bonheur.
Prochaine étape la chute libre? Euh... on verra. 

Samedi 2 février - glaciers et sandfly.
Nous avons quitté la péninsule de Kaikoura jeudi de bon matin afin de rejoindre la côte est.
Ici, compter une journée pour faire 500 kilomètres. 80 km/h sur ces routes en serpentin est déjà une bonne moyenne. Mais quel plaisir. Des montagnes, des plaines, des lacs, des rivières. Tantôt une dominante de jaune sec, tantôt du vert forêt. à chaque virage, un nouveau tableau. Pas facile de raconter ce pays...
Nous arrivons jeudi soir au parc national de Westland, à proximité des glaciers Franz Josef et Fox. Des balades en hélicoptère sont organisées pour apprécier la vue. A 600 dollars l’excursion, nous nous contenterons de la randonnée (le Novotel ne payait pas trop mal, mais quand même).
Pour ma part, la découverte du second glacier fut écourtée, mes chevilles me faisant trop souffrir.
Nous avons subi une attaque de "sandfly" la veille au soir. Le camping était logé dans une forêt ressemblant à une vraie jungle. Couverts de la tête aux pieds, ces maudites bêtes (par centaines) ont réussi à piquer entre le jean et la chaussette.
Après avoir échappé aux serpents, araignées, requins et autres animaux dangereux de l'Australie, nous voilà sérieusement endommagés par des moucherons ! Une cinquantaine de piqûres chacun, nous avons été gâtés.
C'est avec les pieds boursoufflés que nous reprenons la route en direction de Queenstown, capitale des sports extrêmes. Nous ne sommes vraiment amateurs de sensations fortes à la base, mais c'est un peu le pays de nos premières fois ici : premières baleines, premiers dauphins, premier tatouage.
Demain, nous pourrons rajouter "vol en parapente" sur notre liste, images à l'appui.

Mercredi 30 janvier – Kaikoura.
À ce moment précis, les mots ne me viennent pas pour raconter l'incroyable journée que l'on vient de vivre.
La petite ville de Kaikoura est connue pour héberger beaucoup d’espèces d'animaux sauvages dont phoques à fourrure, albatros, dauphins et baleines. Voilà une troisième occasion d'apercevoir ces majestueux cétacés. La première fut à Tadoussac au Québec mais une tempête annula la sortie en bateau. La deuxième fut Exmouth, nous les avions ratées à quelques jours seulement. Aujourd'hui, c'est l'occasion ou jamais. Nous montons à bord du bateau qui nous amène au large. Premier stop. On attend.... pas de baleine. Le capitaine plonge alors une sonde dans l'eau dans l'espoir de capter des sons et cerner l'endroit où elle(s) se trouve(nt). C'est au quatrième stop que nous l'apercevons au loin. Le bateau se rapproche pour se mettre à environ un vingtaine de mètres d'elle. Elle est bien là, tranquille. Le silence règne sur le bateau . Nous l'observons sagement faire jaillir l'eau de son dos. Au bout d'un quart d'heure, elle décide qu'il est temps pour elle de continuer sa route et c'est là que le moment magique arriva, le moment où elle plonge et nous dévoile son emblématique queue. Après cet épisode, nous étions déjà tous satisfaits de la balade. Le capitaine nous amène ensuite voir les dauphins. Nous approchons de l’endroit, ils sont une dizaine à faire des cabrioles le long du bateau. D'une dizaine, ils passeront à une centaine puis à plusieurs centaines. Juste incroyable. Nous resterons une bonne heure à les observer. Nous ne savons même plus où donner de la tête tellement ils sont nombreux. Sur le chemin du retour, l'embarcation fera un détour. On admirera une seconde baleine. Je crois que cette excursion est la plus incroyable que l'on ait vécue. C'est ça la Nouvelle-Zélande.
 
 




Mardi 29 janvier - La traversée. 
 Notre séjour sur l'île du nord se termine. Tout le monde dit que l'île du sud est encore plus incroyable. Pourtant, la semaine qu'on vient de passer est déjà de très haut niveau ! Nous embarquons, nous, notre van et tout notre bordel sur l'énorme ferry amarré au port de Wellington. Il est encore un temps magnifique. En arrivant aux abord de l'île, nous en profitons pour faire quelques clichés. Ce que nous apercevons nous met l'eau à la bouche. Notre première étape sera Kaikoura.

Lundi 28 janvier – Wellington nous donne des ailes.
Cette idée nous trottait dans la tête depuis un moment déjà. Même si les aventures que nous sommes en train de vivre resteront à jamais dans notre mémoire, nous voulions symboliser cette étape par quelque chose d'un peu rock'n'roll, un délire d'ado refoulé... :un tatouage. Déterminés en ce lundi matin, notre esprit n'était pas vraiment à la visite de la ville. Nous faisons un saut à l'office du tourisme pour connaître l'adresse de tatoueurs réputés. L'angoisse commence à monter. Arrivés à destination, nous avons l'agréable surprise de découvrir un cabinet (je ne sais pas si c'est comme ça qu'on dit) clair, agréable et surtout d'une propreté irréprochable. Nous n'avons plus d'excuses pour nous échapper. Le tatoueur prend notre brief avec intérêt et finit par cerner notre demande. Le rendez-vous est pris pour 13h. Contents, nous ne savions pas encore ce qui nous attendait en terme de douleur. « Ça fait mal sur le pied ? » « Un peu, mais ça devrait le faire », répond-il avec un grand sourire. J'y vais la première. À la fin de ces quarante minutes de souffrance, David ne voulait plus y aller ! Toujours plus difficile de passer en deuxième. Mais bon, plus le choix maintenant. Il mordra sa ceinture tout le long de l'intervention.
Aujourd'hui nous sommes heureux de l'avoir fait. Et nous nous ferons le plaisir de vous le montrer en chair et en os à notre retour...;-)

Dimanche 27 janvier – Cap vers le sud.
Nous avons passé la journée du samedi dans le van (mes jambes m'ont dit merci), à contempler les paysages (parfois familiers), à traverser les petits villages, faits tous de la même façon, tout en longueur, entre deux montagnes, et dotés d'un Mac Do ! Autres éléments que l'on trouve partout : les moutons. Ils sont plusieurs millions ici. Des champs entiers de moutons, des bovins aussi. Le nerf de l'économie du pays.
Nous avons passé la nuit dans un camping dit « basic », au pied des Gorges du Tararua Forest Parc. Bon, plus paumé, y'a pas ! Le genre d'endroit sauvage qui a tendance à donner des ailes à David. Un feu de camps et une douche fabriquée aux moyens du bord. On est pas bien là ?!
Nous arrivons en fin de matinée sur la côte sud. Cap Palliser plus précisément. C'est l'océan Pacifique ici. Cet endroit est réputé pour abriter une colonie de phoques. Nous longeons les plages de sable noir quand, tout à coup : « Oh un phoque ! » Ce ne sera pas UN mais des CENTAINES.
Nous voilà ce soir aux portes de Wellington. Au programme demain : découverte de la capitale du pays et tatouages... nous n'en diront pas plus. 

Vendredi 25 janvier – La Nouvelle-Zélande, un monde irréel.
Nous sommes arrivés à Auckland lundi matin. Encore deux heures de décalage par rapport à Melbourne. Ce qui nous fait maintenant 12h avec la France (de plus). Comme dirait Antoine, nous sommes dans l'avenir ! ;-)

Mardi -Visite d'Auckland.
Auckland, située au nord de l'île du nord, est un petit Melbourne, la culture Maori en plus. Les Néo-zélandais sont très fiers de leur culture et essaient de l'enseigner et de la perpétuer au fil des générations. Petit tour à l'Auckland Muséum pour en savoir un peu plus. Des expositions d'objets d'art, explications sur la faune et la flore et en prime, un spectacle folklorique. Un petite dizaine de danseurs déguisés sur un scène, il y a un petit côté "Club Med" mais c'est toujours impressionnant de voir le fameux "Haka" en direct live.
Ensuite, nous avons grimpé dans l'ascenseur de la "Sky Tower", tour la plus haute de l’Hémisphère sud (328 m de haut). Nous découvrons alors avec émerveillement ce qui nous attend au long de ces trois semaines : une terre verte, volcanique, entourée d'une mer aux couleurs improbables.

Mercredi – Direction Rotorua.
Pas de temps à perdre, ces trois semaines vont passer à toute vitesse, et nous n'avons pas envie de louper une miette de ce beau pays. Nous récupérons (non sans mal) le véhicule qui sera notre petit nids pour les jours à venir. Une banquette qui se transforme en lit, un réservoir d'eau, le nécessaire de cuisine, l'essentiel du routard. Nous prenons la route, en direction de la prochaine étape Rotorua.

Rotorua.
Le "Whaka" n'est pas seulement une chanson de Shakira, mais aussi un village Maori. La tribu y vit depuis 300 ans grâce aux ressources naturelles. Nous en faisons la visite et découvrons pourquoi les Maoris vénèrent tellement cette terre. Les sources naturelles, résultantes des phénomènes géothermiques leur permettent de faire la cuisine, chauffer les maisons et soigner nombre de maux. Depuis le village, on peut également observer deux geysers, dont l'un est le plus actif de Nouvelle-Zélande.

Wai-O-Tapu,
Situé à une trentaine de kilomètres au sud de Rotorua, le site de Wai-O-Tapu, nous a paru tout simplement irréel. L'activité volcanique est particulièrement vive à cet endroit. Des bassins qui bouillonnent, d'étonnantes terrasse minérales et des lacs aux couleurs comparables à celles d'une palette de peintre.
Incroyable.

Aujourd'hui, vendredi, fut placé sous le signe du sport. Sept heures de randonnée dans le parc national de Tangario. Site mondialement connu pour avoir accueilli le tournage du "Seigneurs des anneaux". Une randonnée difficile (surtout pour moi), mais nous ne pouvions pas louper ça. Elle est, je cite "classée parmi les plus beaux parcours de randonnée du Pays". Un paysage volcanique à couper le souffle, lunaire parfois. Un des volcans a été choisi par le réalisateur pour son aspect régulier, parfaitement conique. Nous avons eu la chance de le voir dans sa totalité grâce à un temps des plus cléments. En réalité, le cadeau se trouvait en haut du mont : une vue sur les superbes lacs colorés du parc.

12 commentaires:

  1. Waouh c'est magnifique ! ça doit vous changer d'Exmouth...;)Bon périple les amis !

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  2. trop contents d'avoir renoué le contact avec le blog 5 jours sans nouvelles on n'était pas habitués eh oui comme tous les parents on stressait (à tort naturellement)bravo encore pour votre aventure qui fait rever tout le mone ici c'est du grand soleil dans la froideur de l'hiver -4 ce matin a bientot et gros bisous à tous les deux papa et maman

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  3. Rhho la chance que vous avez ! Vos photos sont vraiment splendides.. C'est hyper beau la Nouvelle Zélande aussi. Profitez bien les amis, on pense fort à vous. Bisous. Peggy

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    1. raymond et maryvonne25 janvier 2013 à 06:40

      on vient d'acheter un ordi yannick nous a connecté à votre blog c'est vraiment magnifique et ça fait rèver gros bisous à tous les deux raymondgaillard@sfr.fr

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  4. A couper le souffle en effet... J'adore!!! Bisous. Nini

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  5. Waaaahhh, C'est magnifique vous devez kiffer!!! Vs nous faites rêver! J'adore. On vous embrasse . July

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  6. C'est grandiose !!!! On dirait le massif central !!!

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  7. Ouahhhhhhhhhhhh.... J'adoooooore c'est vraiment superbe. MERCI pour ces photos magnifiques les amis.Gros bisous kiki

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  8. Bon bah les enchères montent de plus en plus beau ce voyage!!! on s'en fout nous on verra vos tatouages avant tout le monde;-))) gros bisous annou

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  9. Magnifique paysages ! c'est superbe ça donne vraiment envie , hâte également de voir vos tatouages....

    Gros bisous , Virginie , Thom et Hugo

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  10. Paradisiaque la Nouvelle-Zelande! Merci à vous deux.Bisous.Marraine.

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  11. magnifique votre vol.que c'est beau!je vous aime mes oiseaux.maman.

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