Vendredi 12, samedi 13,
dimanche 14 octobre – derniers jours au Vietnam
La
fin des vacances... on y est !
Nous
avons rejoint Saigon samedi matin. Notre dernière destination, ici
au Vietnam. David a décidé d'aller chez le coiffeur, histoire
d'arriver tout beau en Australie. Bah, il aurait peut-être pas dû...
Pourtant le salon était assez moderne, plus qu'aux Philippines
lorsqu'il avait déjà tenté l'expérience qui s'était avérée
concluante. Bon, là, ce n'est pas complètement raté, disons juste
que ça lui donne un petit côté militaire;-)
Pour
ces derniers jours dans cette mégalopole qu'est Ho Chi Minh City,
nous avons préféré rester à proximité de l'aéroport. Le
quartier est très sympa, typique et moderne à la fois. Typique car
les restaurants ne possèdent que des menus en vietnamien - c'est
donc la surprise lorsqu'on commande - et moderne pour son gigantesque
centre commercial. Nous en profitons pour faire un peu de shopping et
faire le plein - bouteille de vodka 3€, gel 1€, short 4€, …
Il
est 14h lorsque nous mettons le nez dehors. Entre le moment où nous
sommes arrivés à l’hôtel (10h30) et le moment où nous en
sortons, il a plu. Voici le résultat....
Voilà
bientôt 5 semaines que nous sommes sur les terres vietnamiennes, que
nous mangeons vietnamien, voyageons vietnamien, pensons vietnamien...
ah non ça, pas encore. Ces dernières semaines ont été plus que
dépaysantes. Nous avons découvert un pays étonnant, où chaque
jour est différent. Un jour nous naviguons dans la splendide baie
d'Along, le lendemain nous sommes au cœur des rizières de Sapa. Ce
pays est vraiment magnifique mais que va-t-il devenir si la pollution
continue à progresser ? Le delta du Mékong est
particulièrement touché par ce fléau. Nombre de rats ont déjà
envahit les rues. Petite préférence pour le nord du pays même si
les gens sont nettement moins accueillants. La plus jolie ville du
Vietnam reste Hoi An, au centre.
Difficile de résumer ce séjour, mais rapidement et en vrac :
Difficile de résumer ce séjour, mais rapidement et en vrac :
ce
que nous avons aimé :
- La richesse des paysages
- La découverte des minorités ethniques
- Les fruits dans le delta du mékong
- La détente sur l'île de Phu Quoc
- Les fruits de mer grillés
ce
que nous avons moins aimé :
- Les transports ! (ça, vous l'aurez compris)
- Les crachats matinaux
- Les coups de klaxons incessants d’Hanoï
- La pollution et leur indifférence par rapport à ça
Demain
soir, nous serons en Australie. Je pense que nous allons
particulièrement regretter le coût de la vie au Vietnam ! Mais
contents de démarrer cette nouvelle aventure.
Rendez-vous prochainement sur la page « Australie ».
Rendez-vous prochainement sur la page « Australie ».
Dernière
journée snorkeling au Vietnam. Il fait beau aujourd'hui, comme à
chaque fois que nous sommes partis en excursions d'ailleurs. C'est
vrai que là-dessus, nous avons eu beaucoup de chance.
Nous
partons sur les îles au sud de Phu Quoc. L'eau est particulièrement
belle ici.
On
fera 2 spots. Contrairement à Nha Trang, les coraux ne sont pas très
jolis. Beaucoup sont morts donc pas très colorés. On observera
néanmoins pas mal d'espèces de poissons, notamment un poisson
pierre. Je suis contente, je n'en avais pas beaucoup vu jusqu'à
présent.
Sur
le trajet du retour, je monte au premier étage et m'allonge sur ma
serviette. Le soleil, pas trop chaud à cette heure de la journée,
me caresse la peau. Je suis bien. Je prends conscience de la chance
que nous avons d'être ici. Je suis en maillot de bain, sur un bateau
dans le golf de Thaïlande un 11 octobre. « What elses ? »
comme dirait Georges. Je commence à m'assoupir, doucement.
« Tuuuuuuuuut ». Le bateau prévient de son arrivée au
port. Je me réveille et descends rejoindre David qui s'était lui
aussi endormi. Les marques du banc sur sa joue le trahissent.
Pour
le dîner, nous irons au Cap Breton, une crêperie. Les galettes,
faites avec de la vraie farine de blé noir et sur un galetier s'il vous
plaît, sont presque aussi bonnes que celles de papa. Nous discutons
un peu avec le patron, originaire du Finistère. La farine provient
de Mûr-de-Bretagne . Le fait de l'importer lui revient à la
payer 20 euros le kilo. Mais, ne vous inquiétez pas, son affaire à
l'air rentable.
David
m'en parlait depuis le début des vacances. C'est d'accord, ce soir,
on va pêcher.
Départ
16h45. Notre groupe est composé d'une dizaine de personnes. Tous les
clichés sont réunis : les russes pas commodes, la japonaise
qui prend tout en photo, l'allemand grand et blond et notre guide
vietnamien épais comme une chips. Nous montons à bord du bateau. La
vue du port en fin de journée est magnifique.
L'activité
pêche ne me branchait pas plus que ça. Attendre debout que ça
morde, pas très intéressant. Au bout d'une demi-heure et pas une
touche, je baisse les bras et rend ma ligne. David, quant à lui, est
concentré et ne lâche rien. Après une heure, seulement un mini
calamar est pêché. Le guide est l'ensemble des accompagnateurs
commencent à s'y mettre sérieusement. J'ai l'impression qu'on ne
mangera pas grand chose ce soir...
Une
des russes a une touche. La japonaise se précipite pour prendre une
photo et là, c'est le drame. Son téléphone lui glisse
malencontreusement des doigts. Plouf. Elle se met à crier :
« Help me, help me ! ». Le guide se met en slip et
plonge. Mais c'est trop tard. Le téléphone a coulé à pic, et il
est déjà loin. La japonaise pleure à chaudes larmes, elle est
inconsolable. On se regarde, on esquisse des sourires incontrôlés.
Tous les gens vont, chacun leur tour, la réconforter, tentent de la
faire relativiser, mais rien y fait. Son enfant serait tombé à
l'eau que ça n'aurait pas été pire. Elle est complètement
effondrée. La situation, risible au début, commence à devenir
glauque. Quand tout à coup, David sort de l'eau un calamar de près d'un
mètre ! Tout le monde s'affaire autour de lui, prend des
photos, applaudis ! Il a sauvé la soirée ! Merci David.
En
pêchant un poisson de cette taille, il a conquis le respect du
russe. Cette homme, à l'apparence glacial, ne quitte plus David :
« Toi, grrrosse calamarrr ». Il tente de rentrer en
conversation, malgré son niveau zéro en anglais. La situation est
comique. Les deux hommes ne se comprennent absolument pas. Le russe
parle en russe. David hausse les épaules et fait des signes pour
essayer de se faire comprendre. « Do you know Paris, la Tour
Eiffel, Eiffel Tower ? ». Puis, sa fille viendra à notre
secours et servira d’interprète. C'est cool, on est invité en
Russie.
Pendant
le dîner, la japonaise se mettra, à nouveau, à prendre des
photos : la table, son assiette, les tranches de pastèques... et
tout ce qu'elle voit. C'est bon, elle va mieux.
Il
fait un temps magnifique aujourd'hui. Nous décidons de nous
décrasser un peu avant le petit-déjeuner. Je me rends sur la plage
pour quelques brasses matinales pendant que David se dégourdit les
jambes avec un petit footing. L'exercice s’avérera très difficile
sous cette chaleur.
Après
avoir repris des forces, nous louons un scooter pour pouvoir nous
déplacer aisément au sein de l’île. Les 70 kms du nord au sud
font d'elle la plus grande île du Vietnam.
Nous
nous rendons d'abord dans le centre-ville pour nous renseigner sur le
prix des billets d'avion pour Saigon. À 48 € par personne, on
aurait tort de s'en priver. On décide de s'offrir ce petit luxe.
Cela nous évitera de perdre une journée dans les transport et notre
énergie dans les négociations.
Nous
traversons ensuite le marché local. On vous propose une petite
visite :
Pause déjeuner pour les marchands |
La boucherie du marché. |
Le port à proximité du marché |
En
début d'après-midi, nous décidons de nous rendre dans le sud de
l’île À vue de nez, il y a une vingtaine de kilomètres. Ça
devrait bien se faire en scoot. Sauf qu'au bout de 3 kms, la route
bitumée laisse place à un chemin en terre avec des trous et des
bosses. Un vrai terrain de motocross ! Il nous fallut 1h ½
pour atteindre la plage de Bai Sao. Mes fesses s'en souviennent
encore. La corvée du trajet au retour sera compensée par le coucher
du soleil.
Nous
terminerons cette journée par le meilleur repas de notre séjour au
Vietnam au « Bistrot ». Un restaurant franco-vietnamien à
deux pas de notre hôtel. Le « sea-food barbecue » du jour est
un véritable délice. Noix de Saint-Jacques, crevettes, calamars et
steak de thon. On en redemande.
Lundi 8 octobre –
Arrivée sur l’île de Phu Quoc
Le
trajet.
Seulement
deux ferrys par jour se rendent sur l’île de Phu Quoc. En nous
rendant à la gare routière tôt le matin, nous devrions pouvoir
prendre sans problème le ferry de 13h. Nous sommes à 8h30 dans le
bus. Sachant qu'il faut environ 3h pour aller à l'embarcadère de
Rach Gia, nous sommes large. Seulement, nous sommes tombés sur le
chauffeur le plus lent du Vietnam ! Pour une fois que nous
sommes, pour ainsi dire, pressés ! Il ne roule pas à plus de
20 km/h. Au bout d'1h ½, il décide de faire une pause....
Interminable. Nous pensions que nous ne repartirions jamais. Et si,
enfin, après avoir fumé 15 clopes, il daigne enfin nous conduire à
bon port. Du moins, c'est ce qu'on pensait. En fait, il nous dépose
à Rach Soi, qui se trouve à 10 bornes . Il est 12h15. Le temps de
négocier avec les motos-taxi, puis d'acheter les billets, ça va
être chaud ! Voyant qu'il n'y a pas de temps à perdre, nos
taxi driver mettent le turbo.Vous imaginez l'état de David, à
l'arrière de l'engin ?! Il a manqué de se plafonner 3 ou 4
fois. Contents de poser le pied à terre après cette course contre
la montre. Nous réussissons finalement à acheter des billets et
montons à bord du bateau. C'était moins une. Nous dormirons donc à
Phu Quoc ce soir.
Le
bungalow.
Il
est 15h lorsque nous arrivons au port. Nous sommes les deux seuls
occidentaux à bord. Évidemment, les taxis nous repèrent tout de
suite. N'ayant pas réservé d’hôtel, le taxi ne se prive pas de
nous conduire dans celui de son choix ! En effet, la plupart des
taxis touchent des commissions de la part les hôtels lorsqu'ils y
conduisent des touristes. « It's clean and very cheap. Only 10
$ ! ». Nous demandons à voir les chambres. Il s'agit de
petits bungalows situés dans un jardin ombragé, à seulement 50
mètres de la plage. La petite terrasse juste devant nous séduit
tout de suite. C'est d'accord. Nous en ferons notre repère pour la
semaine.
Long
Beach.
L’île
de Phu Quoc est située au sud du Cambodge, dans le Golf de Thaïlande
Nous sommes encore loin de la beauté des plages du sud de la
Thaïlande mais la plage de « Long Beach » qui borde la
côte ouest de l’île vaut quand même le détour. Elle serait
vraiment attractive si les hôtels ne rejetaient pas leurs eaux usées
directement sur la plage, sous nos yeux ! C'est hallucinant.
Malheureusement, Phu Quoc n'échappe pas aux problèmes de pollution
et de non-gestion des déchets présents au Vietnam.
Pas
vraiment satisfaits de notre visite du marché flottant de Vinh Long,
nous décidons de retenter l'expérience en allant cette fois-ci à
celui de Cai Rang, le plus grand marché du delta du Mékong et
accessible depuis Can Tho. La balade fut à la hauteur de nos
espérances. Une centaine de marchands étaient présents.
Notre guide nous emmène ensuite dans une « usine » de nouilles. Je pense que la charte d'Hygiène et Sécurité est passée à la trappe...
Sur
le chemin du retour, nous empruntons une petite rivière. Ça aurait
pu être sympa si, sur les bas-côtés, ne flottaient pas des centaines de déchets.
Et ce n'est qu'une partie de l'iceberg. La personne qui manœuvrait le bateau était obligée de s’arrêter toutes les 5 minutes
pour enlever les plastiques qui bloquaient le moteur.
Le
traitement des déchets est inexistant au Vietnam. Ils ne savent
absolument pas quoi en faire. Alors, il jettent tout, n'importe où.
Pour se faire pardonner peut-être, j'ai eu le droit à de nombreux présents réalisés avec du feuillage : bague, boucles d'oreille, bracelet, serpent, sauterelle et fleur.
Samedi 6 octobre – De Vinh Long à Can Tho
Pour se faire pardonner peut-être, j'ai eu le droit à de nombreux présents réalisés avec du feuillage : bague, boucles d'oreille, bracelet, serpent, sauterelle et fleur.
Samedi 6 octobre – De Vinh Long à Can Tho
Après notre succulent
repas de la veille ;-), nous avons dormi comme des bébés. À 8h30,
tous les autres voyageurs étaient déjà partis. Nous avons donc
petit-déjeuner en tête à tête. Ci-dessous, la visite du propriétaire :
Notre prochaine
destination n'étant qu'à 36 km (compter quand même 1h20 pour s'y
rendre en bus), nous n'étions pas vraiment pressés ce matin. Les
propriétaires nous mettent à disposition des vélos. Allez, en selle pour un petit tour de l'ile :
Can Tho.
Can Tho.
Nous arrivons à Can Tho
en début d'après-midi. Enfin, pas loin. Les bus ont pris la fâcheuse
habitude, depuis quelques temps, de nous déposer à plusieurs
kilomètres du centre-ville.
Mais, ne vous inquiétez
pas, 5 ou 6 moto-taxi nous attendent à la sortie du bus. Les
négociations ne s'arrêtent jamais ici.
Marché flottant de Cai
Be.
On a beau être matinaux
mais là, le réveil à 5h du mat, ça pique un peu !
Un type vient nous
chercher en moto devant l'hôtel. On monte tous les deux à
l'arrière, sans casque. Normal, on est au Vietnam !
Le bateau nous emmène
jusqu'au marché de Cai Be. Pourtant réputé dans la région et
recommandé par les guides, nous sommes un peu déçu en arrivant sur
le lieu. Nous pensions voir une fourmilière de bateaux, naviguer en
slalomant entre les bateaux vendeurs, comme à la télé quoi. Mais
en fait, on ne compta qu'une dizaine de bateaux exposants et quelques
barques, ici et là..
La balade nous permettra quand même de découvrir la petite vie qui se déroule aux abords du fleuve.
Nuit chez l'habitant dans
le delta.
Pour rejoindre
l'habitation, il nous faut embarquer à bord d'une espèce de
plate-forme qui permet d'aller d'une berge à l'autre. Les allers et
retours se font en continue tout au long de la journée.
Nous arrivons chez notre
hôte en début d'après-midi. Nous découvrons notre petit nid
douillet pour la nuit. C'est super clean et très calme. Il se met à
pleuvoir des cordes. Pas grave, nous ne rêvions juste d'une grosse
sieste.
18h30. Le dîner est
annoncé. Il fait nuit vers 17h30, les vietnamiens mangent donc
relativement tôt.
Nous faisons la
connaissance de 3 américains, très sympas. Ils travaillent à
Shanghai. Ce n'est pas la première fois que l'on croise des
expatriés travaillant en Chine, car octobre signifie période des
grandes vacances là-bas. Ils nous proposent de goûter le serpent
qu'ils ont acheté sur le marché. Il y a un gros et un petit, le
choix est difficile... David se lance. Il faut d'abord arracher la
peau et ensuite décoller la chair (qui n'est absolument pas tendre)
de la colonne vertébrale. En fait, ça a le goût du calamar. Ce
n'est pas mauvais, mais bon quand même, c'est du serpent !
« Vous en voulez d'autres ? Non merci, c'est gentil ! »
Heureusement, ce ne sera pas
le seul plat du repas. Nos hôtes nous offriront d'abord du poisson,
pêché dans le Mékong. à rouler soit même en rouleaux de
printemps. Un régal. Puis ils amèneront de la viande qui baignent
dans la sauce. « Chicken » annoncent-ils. Sauf que ça
n'aura ni la forme du poulet, ni le goût. Du chien peut-être ?
Nous ne le saurons jamais.
Ce dîner fut, comment
dire....original.
Nous avons, une nouvelle
fois, passé la nuit dans le train. On commencerait presque à devenir
des habitués. Mais, apparemment, ils ne proposent pas encore de
carte de fidélité. Dommage.
Nous arrivons à Ho Chi
Minh - ou encore Saigon, comme tout le monde continue de l'appeler –
à l'aube. Qu'une idée en tête : tracer au cœur du delta de
Mékong. Après Hanoï, aucune envie de connaître, une fois encore,
les désagréments d'un environnement urbain (pollution, arnaques,
bruit,...). Nous poussons donc jusqu'à Vinh Long.
Vinh Long, située en
bordure du Mékong est une bourgade peu touristique. Nous le voyons à
travers le regard des gens. Ils nous fixent d'abord puis nous
répondent par un sourire, enfin surtout à moi. C'est toujours plus
facile quand on est une fille ;-)
La principale activité
ici, comme beaucoup de villes du Mékong est le commerce. Des marchés
ont lieu tous les jours dans le centre-ville et bien sûr sur le
fleuve, les fameux marchés flottants.
Nous programmons la sortie
en bateau pour le lendemain matin.
Marché de Vinh Long. Mieux vaut avoir l'image sans les odeurs.... |
Ce
soir, nous avons prévu de prendre le train de nuit direction de
Saigon, delta du Mekong. Le départ n'étant qu'à 19h, il nous
fallait trouver des occupations pour tuer l'après midi. Le parc
d'attraction « Vinpearl land » situé sur une île juste en face, est accessible grâce à
un téléphérique - le plus long du monde apparemment.
A priori à
destination des enfants, ce sera surtout le prix de l'entrée qui
nous dissuadera (20 euros/personne). Après une re-lecture du
guide, nos choix s'orientent finalement vers le musée
océanographique national (1 euro/personne) et la galerie photo de
l'artiste Long Thang (entrée libre). Le premier s’avérera mieux
que l'aquarium de Saint-Malo, et le deuxième nous fera découvrir un
véritable artiste. Un coup de cœur pour ces clichés que vous
pouvez découvrir sur http://www.longthanhart.com/
Pour
la petite anecdote, je demande à la dame si elle connaît l'artiste.
Elle me répond qu'il s'agit de son mari. Nous étions au rez de
chaussée de leur maison ;-)
Journée parfaite, sur
tous les plans. Ciel bleu, mer calme, un groupe vraiment super et un
guide comme il en existe rarement.
Le guide, un petit viet
d'une cinquantaine d'année, cultivé et très drôle. Pour mettre un
peu d'ambiance sur le bateau, il chantait une chanson représentative
de chaque nationalité à bord : Canada, USA, Chine, Hollande,
Allemagne, Corée et bien sûr la France. On vous laisse la découvrir
en image.
Nha Trang est, selon les
guides, le meilleur spot de plongée du Vietnam. Sachant que la
visibilité dans l'eau est fortement réduite en période de mousson,
nous ne savions pas trop à quoi nous attendre. Et bien, nous n'avons
pas été déçu. Ce ne fut pas le meilleur site que l'on ai fait
mais ça en valait la peine. Poissons trompettes, poissons clowns,
scalaires... et des dizaines d'autres espères dont on ne se souvient
plus les noms. De plus, les coraux sont magnifiques à cet endroit.
Trois semaines que nous attendions ça, un régal.
Pour couronner le tout, le
repas servi à bord fut un véritable festin.
Le trajet.
Avec la pluie qui tombait
depuis deux jours, nous avions mis de côté l'option "bus".
Le train, c'est peut-être plus cher, mais certainement plus sûr!
520 kilomètres séparent Hoi An de Nha Trang. Une distance
conséquente au Vietnam. Le temps étant encore maussade aujourd'hui,
nous optons donc pour le train "de jour".
Il y a une chose
récurrente ici, c'est la saleté. Les rues, les bus, les toilettes,
les gamins, ... Crado, c'est le mot. Si bien qu'au bout de 10h de
train, t'as l'impression d'avoir fait 3 jours de festoch sans te
laver. En plus, pas de bol, le couple devant nous avait
ramené je ne sais quoi dans leur sac. Ça sentait le rat crevé, un
truc à te faire regretter d'avoir acheter ton billet !
Mais bon ça s'est fait.
On relative après la fameuse nuit dans le bus. On arrive à Na
Thrang vers 23h. On croise les doigts pour que l’accueil des hôtels
ne soit par fermé. En effet, il y a une sorte de couvre feu.
Tous les soirs, à la même heure, et ce dans quasiment toutes les
villes qu'on a pu faire, une voix sort de nulle part, comme pour
annoncer qu'il est l'heure d'aller se coucher. Enfin, c'est ce qu'on pense.
Non, ouf! L'hôtel repéré sur le guide est encore ouvert. La chambre est propre,
le bonheur quoi.
Nha Trang.
Le réveil fur difficile
pour moi, comme un lundi matin.
On a pris le
petit-déjeuner sur la terrasse de l'hôtel, au 5ème étage, face à
la mer. Cool.
La plage est longue de 6
km, un petit air de La Baule. En temps normal, l'eau est turquoise,
mais en période de mousson, elle est plutôt marron.
La Baule ? .... Nha Trang? |
Nha Trang est un bon spot
de plongée et de snorkeling. Mais, en ce moment, la visibilité est
réduite. Normalement de 15-20 mètres, on est seulement à 6
mètres. Cela fait 3 semaines que les palmes nous regardent du coin de l’œil
dans le sac, on va quand même tenter la sortie en mer demain, pour
leur faire plaisir.
De la pluie. Beaucoup de
pluie. Ça y est, nous y sommes. Je parle de la mousson. Des averses, de véritables
douches ! Impossible de mettre le nez dehors. Vers 15h, le
soleil semble vouloir montrer le bout de son nez. On décide
d'enfourcher les vélos et de se rendre jusqu'à la plage la plus
proche. 5 kilomètres sur du plat, rien de plus facile (même pour
moi!). Il y a un peu de monde sur la plage mais quasiment personne
dans l'eau. Des rouleaux de plus d'un mètre et beaucoup de courant,
à vous en donner le tournis. Je ne m'aventurerai pas au delà
des genoux. Je ne suis qu'à moitié rassurée....et bien, c'est pas
gagné le surf en Australie !
Après cela, nous
remontons sur nos engins à pédales et continuons la balade en
longeant la côte.
David se fait interpeller
par un gars. Il leur manque un joueur pour faire un deux contre deux
aux volley. Ça tombe bien, lui qui me disait le matin même qu'il
était en manque de sport.
Terrain improvisé au milieu d'un chantier. |
La nuit commençait à
tomber. Nos bicyclettes n'ayant pas de lumière, il fallait rentrer.
À peine en selle, les gouttes ont commencé à se faire sentir... on est rentré trempé !
Ce soir, c'est la full
moon (pleine lune). Jour de fête dans la plupart des pays
asiatiques. On est samedi soir et l'idée de prendre quelques verres
nous plaît bien. Enfin surtout à David qui me dit : « On
se prend une cuite ce soir ? » . Ah la la , il me fait
rêver mon mec !
Finalement, on rentrera
sagement à 21h30. En fait, la full moon au Vietnam, ce n'est pas du
tout comme la full moon en Thaïlande. Ici, c'est plutôt la fête
des adolescents du coin venus fricoter un peu.
Vendredi 28 septembre –
Hoi An
La vieille ville.
La ville de Hoi An est
aussi jolie de jour que de nuit. Nous faisons un tour dans le centre
historique, puis dans le grand marché central. Poissons, fruits,
légumes, bijoux et surtout des boutiques de vêtements sur-mesure.
Ici, nombre de tailleurs vous proposent leur service. Nous déclinons
l'invitation en nous disant qu'un costume 3 pièces allait quelque
peu nous encombrer...
Le cours de cuisine.
L'autre spécificité
d'Hoi An est la possibilité de prendre un cours de cuisine typique.
Beaucoup de restaurants le proposent ici.
Le restaurant que nous
testons le midi est un régal. Nous demandons à la patronne si c'est
possible de programmer un cours pour le soir même. Pas de problème.
Ce sera 8 euros par personne, repas inclus.
Au menu : rouleaux
de printemps frits et poisson cuit au barbecue dans des feuilles de
bananes.
Et voilà le résultat !
Jeudi 27 septembre – L'arrivée à Hoi An – Centre du Vietnam
Mercredi 26 septembre – Ninh Binh – Cap vers le sud
Samedi
22 et dimanche 23 septembre – Sapa – 2 jours de trek
Et voilà le résultat !
Jeudi 27 septembre – L'arrivée à Hoi An – Centre du Vietnam
Plus jamais.
Le trajet pour descendre
jusqu'à Hoi An au centre du Vietnam fut un véritable enfer. C'était
la première et dernière fois que nous prenions le bus de nuit.
Imaginez-vous dans un
siège de dentiste. Des centaines de petites bêtes grouillent à vos
pieds, venant parfois vous chatouiller. Les couvertures à
disposition n'ont pas été lavées depuis de nombreux trajets. Nous
nous trouvons au fond du bus, près de toilettes dont la porte ne
ferme pas. Elle claque à chaque mouvement latéral du bus, en
diffusant des relents d'odeur.
La route est pourrie, le
chauffeur roule comme un fou. Impossible de fermer l’œil. David, qui
n'aime d'avance pas tellement les transports en commun, se met à
paniquer. Sortirons-nous vivants de ce bus ? Nous nous sentons
comme pris en otage.
Vers 1h du matin, il se
met à pleuvoir des cordes. En quelques minutes, plusieurs
centimètres d'eau recouvrent la route. La ventilation au dessus de
ma couchette est cassée, laissant passer la pluie. Ma couverture est
trempée. Je suis très vite obligée de changer de place, et me
coller à la cloison des toilettes. Je finis par m'endormir
d'épuisement vers 3h.
7h du matin. Après 12h de
trajet, nous arrivons enfin à Hué. Il pleut toujours. Nous avons
fait le trajet avec un couple que nous croisions pour la 3ème fois,
à chaque fois à plusieurs centaines de kilomètres d'écart. Le
destin sans doute. Vincent est français et Mélissa, sa femme, est
américaine. Ils voyagent depuis 9 mois autour de la terre.
À ce moment précis, plus
rien de nous fait peur. Nous décidons alors de poursuivre notre
route jusqu'à Hoi An. Seulement 4h de trajet en bus « de
jour ». Autant dire rien à côté de la nuit qu'on venait de
passer.
Hoi An.
Une vraie belle surprise.
Des petites rues arborées, des vélos, et une ambiance chaleureuse.
Nous prenons un hôtel aux portes de la vieille ville. 12 euros,
petit déjeuner inclus, piscine. Notre chambre est vraiment parfaite.
Après la meilleure douche de notre vie, nous nous glissons dans les
draps propres en appréciant comme jamais le confort d'un lit.
19h, dîner dans la
vieille ville. Déambuler dans les rues est un véritable plaisir. Le
charme des bâtiments datant du 16ème siècle a été conservé. La
ville est éclairée par des milliers de lampions. Les lumières se reflètent sur le fleuve bordant boutiques et restaurants. C'est
magnifique.
C'est sur, nous resterons plusieurs jours ici.
Sur le chemin du retour,
des attroupements se forment pour admirer les défilés de dragons et
de musiciens. C'est la fête ce soir.
Mercredi 26 septembre – Ninh Binh – Cap vers le sud
Après 3 jours où la
plupart de mes repas allait directement en « prison »,
sans passer par la case « départ », me voilà enfin au
bout de cette traversée du désert. Grosse pensée pour mon cher et
tendre qui assistait, impuissant, à mes A/R incessants
lit-toilettes. Il n'a pas complètement perdu son temps, en réalisant
une carte du Vietnam sur-mesure, où il est désormais possible
suivre notre itinéraire au fur et à mesure. (Cf. onglet
«Itinéraire»).
L'avantage avec la gastro
– si il y en a un – c'est qu'on retrouve sa ligne du
lycée ! Il paraît qu'on prend facilement du poids en
Australie, j'ai donc pris un peu d'avance;-)
Le trajet.
On a donc quitté les
montagnes de Sapa mardi soir. Nous avons repris le même
train-couchette qu'à l'aller. Bon, la deuxième fois, c'est toujours
moins drôle. La bonne surprise a été de partager la « chambre »
avec un irlandais, 26 ans, blond vénitien et joueur de hurling (sport gaélique). Enfin, un
accent compréhensible ! Nous avons papoté pendant une bonne
heure. Il nous a dit que nous parlions très bien anglais, il était
VRAIMENT gentil...S'il y a bien un sujet qui réunit deux mecs, peu importe d'où ils viennent, c'est bien le football ! J'avoue, j'ai décroché à ce moment-là...
Le train est arrivé sur
les coups de 5h du matin à Hanoï, il ne nous restait plus que deux
heures de trajet en bus pour atteindre la prochain étape : Ninh Binh.
Ninh Binh.
Loin de l'effervescence d’Hanoï, Ninh Binh reste une ville très touristique et un peu
décevante. Après un repos bien mérité le matin, nous allons faire
une balade en barque sur la rivière de Tam Coc, dit «Baie d'Along
terrestre» grâce aux roches calcaires émergentes du sol. La balade
d'environ d'1h et ½ est reposante mais sans grand intérêt. (Mais, c'est que nous devenons exigeants!)
Nous ne nous sentons pas
particulièrement bien dans cette ville, nous décidons donc de
poursuivre notre descente vers le sud dès le soir même. Nous
passerons la nuit dans le bus en direction de Hué.
2
jours, 30 kms de marche dans les montagnes. Inutile de vous dire que
le deuxième jour fut particulièrement difficile. Une seule idée en
tête : arriver jusqu'au bout. Mais, revenons sur ces deux
derniers jours.
Samedi.
Départ
vers 9h30 avec un petit groupe : 2 anglais et 1 malaisienne.
Cette dernière, actuellement prof d'anglais à Hanoi, se rend à
Perth en Australie à partir de février. David ayant bien sympathisé
avec elle, nous avons échangé nos coordonnées. On se sait jamais,
suffit qu'on aurait besoin de cours d'anglais....
4
heures de marche, dont 2 heures de montée. Notre petit groupe avance
bien. Nous profitons un maximum des paysages. Nous nous arrêtons
pique-niquer au cœur de la montagne. Censés avoir une vue
panoramique, le brouillard a malheureusement décidé de s'installer
au même endroit.
Mais
l'avantage ici, c'est que le temps est très changeant. La brume
finira donc par s'estomper.
Nous
arrivons au village de Ta Phinh vers 13h30. Beaucoup moins
touristique que les villages visités la veille. Plus retiré aussi.
Le reste du groupe, pour qui le trek s'arrêtait la, retourne à Sapa
en moto taxi. En ce qui nous concerne, il nous reste environ ¾
d'heure de marche avant d'arriver chez nos hôtes.
Nous
découvrons avec beaucoup de joie, et de pudeur aussi, la maison et
les gens qui nous offrent l’hospitalité pour la nuit. La famille
est composée de 10 personnes : Les grands parents, leurs 5
enfants, un de leur gendre et 2 petits enfants.
Nous
assistons, tels des spectateurs devant un reportage, à leur
quotidien.
Vous vous en doutez, le lit et la salle de bain sont loin du confort 5 étoiles mais l'expérience est vraiment super. En totale immersion.
Vendredi 21 septembre – Le sud de Sapa
Jeudi 20 septembre – Arrivée à Sapa
Mardi 18 septembre – dernier jour sur l'ile de Cat Ba
Dimanche 16 septembre – Baie de Lan
Ha.
Vendredi 14 septembre - Bref, on aura mérité un bon bol de riz.
Mardi 11 septembre 2012- L'arrivée au Vietnam
Vous vous en doutez, le lit et la salle de bain sont loin du confort 5 étoiles mais l'expérience est vraiment super. En totale immersion.
Pour
le dîner, ils nous préparent un véritable festin : rouleaux
de printemps, riz, légumes, porc, poisson, bœuf.... et feront
goûter à 8 reprises, l'alcool de riz à David. Pour ma part, je me
suis arrêtée au premier shoot, ayant déjà eu bien du mal à
l'avaler. « happy water » comme ils disent. Au bout de 8,
David commençait à comprendre le vietnamien;-)
Entre
les cochons (qu'est ce qu'ils sont bruyants), le miaulement du chat
et les pleurs des bébés, la nuit fut un peu agitée.
Dimanche.
9h.
Petit- déjeuner. Au menu, du lait concentré sucré, comme quand
j'étais petite et malade et que ma mère m'en donnait pour aller
mieux. Ça tombait bien, car au lever, j'étais malade comme un
chien. J'ai vu les toilettes plus de fois en une heure que dans ces
15 derniers jours. Nous saluons la famille et leur accueil et c'est
parti pour 3h30 de marche, papier toilette à la main. Le retour fut
particulièrement éprouvant. Pour moi bien sur, qui n'était pas au
mieux de ma forme et pour David aussi, qui portait le sac de 8 kilos
sur son dos depuis 2 jours.
Nous
arrivons vers 13h30 à Sapa, sans véritable pause. Quelques larmes
marquent la ligne d'arrivée.
Cet
après-midi, dodo.
Vendredi 21 septembre – Le sud de Sapa
Tchou
Tchou
« Tchou
Tchou » est le prénom de la montagnarde avec qui nous avons sympathisé. 42 ans, 5 enfants et 4 petits enfants. Très simplement
et avec beaucoup d'humour, elle nous explique qu'elle n'a pas choisi
son mari mais que maintenant elle l'aime bien, même si il n'est pas
toujours gentil. Elle monte à Sapa tous les jours, dans l'espoir de
vendre quelques babioles pour pouvoir financer les études de ses
deux dernières filles, 15 et 17 ans. Elle a appris l'anglais auprès des touristes et elle se débrouille plutôt pas mal.
Le
trek.
Départ
9h30. Nous sommes une bonne centaine à prendre la route. Le ciel est
chargé. Peu à peu, notre groupe se distingue, tout comme les
paysages. Le brouillard se dissipe jusqu'à dévoiler des bouts de
ciel bleu. La chef de groupe s'appelle Tcho, elle a 17 ans et un caractère bien trempé. « Already ? KEEP GOING ! »
La
descente commence doucement mais très vite, le chemin devient boueux
et particulièrement glissant. Heureusement que les dames de la
montagne sont là pour m'aider. Elles sont au moins une dizaine à
descendre avec nous. Nous pouvons apercevoir de nombreuses rizières
en terrasse, typique de la région de Sapa. C'est beau. Nous arrivons
vers 12h au village de Lao Chay – ethnie des Mong - où nous faisons
une pause déjeuner. Nous sommes attablés avec un jeune couple
d'israélien. Très sympathiques. Nos accompagnatrices ne perdent pas
le nord et en profite pour nous sortir tous leur attirails. « Acheter
un petit peu pour moi ».
Ok
pour l'échauffement aujourd'hui. Demain, nous partons pour un trek
de deux jours. Sur ce, bon week-end à tous :-)
Jeudi 20 septembre – Arrivée à Sapa
Notre
train arrive en Gare de Lao Cai à 4h50. David, qui somnolait au
moment où le contrôleur frappait aux portes pour prévenir de
l'arrivée imminente, se réveille et me prévient. Sinon, j'étais
bonne pour rouvrir les yeux en Chine.
Il
fait encore nuit mais nous sentons le changement de climat. Sur le
trajet en bus pour rejoindre Sapa, il se met à pleuvoir. En même
temps, c'est une la période de mousson en septembre, pour le moment,
nous n'avions pas encore vu la pluie. L'arrivée au village se fait
dans le brouillard total. Un brouillard à couper au couteau.
Notre
chambre située au 5ème étage devrait nous offrir une vue splendide
sur la vallée mais, à cet instant, nous ne voyions que du blanc.
Après
une douche bien chaude, nous allons prendre notre petit-déjeuner.
Dans le village, dit touristique mais qui reste un bon point de
départ pour le nombreux treks, nous croisons beaucoup de femmes
issues des ethnies montagnardes environnantes. Habillées en tenue
traditionnelle, ce sont surtout des excellentes vendeuses de sacs,
bracelets et babioles en tout genre. Une vieille nous a même proposé
de la drogue ! C'est vrai qu'elle avait l'air à l'ouest...
L'humidité
ambiante n'est pas très agréable. Après-midi repos sous la couette
(car ça caille dans la chambre), avec biscuits et bon bouquin avant
le trek de 15 km qui nous attend demain.
Espérons
qu'à notre réveil, la vue soit plus dégagée.
Mercredi
19 septembre – Direction Sapa
Nous quittons la baie d'Along pour le nord du nord : Sapa. Pas mécontents de quitter le personnel de l'hôtel qui a laissé son amabilité de côté. Nous profitons une dernière fois de la chaleur et de la baignade dans la baie d'Along car ce qui nous attend va en être tout autrement.
La région de Sapa située à 1600 m d'altitude est la région la plus froide du Vietnam. On atteint les 0° en décembre et la température moyenne annuelle est de 15°.
Sapa, ce n'est pas la porte à côté. Il faut d'abord rejoindre Hanoï (1h de ferry et 3h de bus), puis se rendre à la gare ferroviaire principale pour prendre un train qui nous emmène jusqu'à Lao Cai, à la frontière sino-vietnamienne (à environ 1h de bus de Sapa).
Il faut compter 9h de train. Nous avions donc décidé de prendre un train de nuit, somme toute plus cher que le bus, mais bien plus sécurisé. Ayant déjà testé la conduite des chauffeurs de bus dans les montagnes, il nous paraissait plus sage d'opter pour le voyage en train couchette.
Le voyage en train couchette.
Le hall d'attente est bondé. Un peu de touristes et beaucoup de locaux.
Un monsieur, qui se fait passer pour un employé de la gare, nous propose (enfin, nous n'avions pas vraiment le choix) de nous accompagner. Nous le suivons, ou plutôt il nous suit, jusqu'à notre wagon. En fait, et nous le comprenons au fur et à mesure, son intention n'avait rien d'amicale, il voulait juste nous soutirer de l'argent. Une fois débarrassé de lui et de son taux d'alcool plus qu'élevé, nous nous installons dans notre petit nid douillet pour la nuit.
Heureusement quand même que nous avions demandé des matelas « soft ».
Deux filles ne tardent pas à prendre place dans les couchettes du bas. Contrairement à David, j'avais mes boules quies, ce qui m'a épargné les ronflements de l'une d'entre elles.
Mardi 18 septembre – dernier jour sur l'ile de Cat Ba
Première vraie journée farniente.
Enfin... presque. Nous décidons de ne
pas bouger, histoire de se reposer un peu avant le trajet d'une
journée et demi qui nous attend pour rejoindre le
nord, plus précisément la bourgade de Sapa à la frontière
chinoise.
Après une grasse mat' (9h00) et un bon
petit déjeuner, David reste dans la chambre pour travailler un peu
son anglais (conjugaison, verbes irréguliers). Le voilà qu'il
reprend tout depuis le début. Il est motivé mais surtout ultra
stressé à l'idée de ne pas s'en sortir une fois en Australie.
Pour ma part, aucune envie de faire de
la grammaire. Direction la plage donc, afin de profiter encore un
peu de la baignade. Un gars me propose d'acheter sa guitare, il a du
sentir que j'avais une âme d'artiste...;-) un signe pour que je m'y
remette dès notre arrivée à Perth.
Nous consacrons l'après-midi à
activer nos contacts en Australie, notamment pour le couchsurfing ;
et effectuons des recherches sur le site www.gumtree.com,
un tuyau que nous a donné Marie, la Française actuellement en VVT en Australie, pour trouver voiture, job,
collocation, ...
Une sorte de "bon coin" australien.
Une sorte de "bon coin" australien.
Lundi 17 septembre – Ile de Cat Ba –
Parc National
Après
les activités nautiques de la veille, nous varions les plaisirs avec
au programme aujourd'hui : randonnée dans le parc national.
Un
guide local propose de nous accompagner jusqu'au point de vue le plus
haut du parc. Environ une heure de montée avec une pente d'environ
20%, pour finir quasiment en escaladant.
Un
effort physique notable (surtout pour moi) mais la vue en valait le
coup.
A
part beaucoup de moustiques et une araignée géante, nous ne
croiserons pas d'autres espèces. Les "semnopithèques
à tête dorée
" (une sorte de singe que l'on trouve uniquement sur l'ile de
Cat Ba et dans le sud de la Chine) habitent le parc, mais le guide
nous explique qu'il faut partir sur un trek de plusieurs jours pour
espérer en voir. Dommage.
En redescendant, David se foule la cheville.
Il est donc obligé d'annuler le match qu'il avait prévu de faire
avec des vietnamiens rencontrés la veille sur le terrain de foot de
Cat ba city. Ce sera pour une autre fois.
Après une bonne nuit, départ à 9h
pour découverte de la baie de Lan Ha, au large de Cat Ba.
Nous sommes un petit groupe de
touristes, américains, allemands, espagnols et anglais, et bien entendu
les moins "bons en anglais". En même temps, on est
français, tout s'explique.
Même si on ne comprend pas tout, on
rit quand même aux blagues, ça fait mieux.
Non, plus sérieusement, on est
vraiment motivé pour progresser. On a donc commencé un petit carnet
de vocabulaire. Il nous reste un mois avant de plonger dans un
environnement totalement anglophone, pas le choix de s'y mettre donc.
La baie d'Along est réputée dans le
monde entier et on comprend pourquoi. C'est tout simplement
magnifique. Ou comme dirait les australiens, it's AMAZING ! (accent
tonic sur le deuxième A)
Parmi les balades en kayak que l'on a
pu faire, celle-ci arrive en tête.
On s'arrête sur des petites criques,
histoire de se dégourdir les jambes. On a l'impression que l'eau est
encore plus chaude que la veille. David tente d'apercevoir quelques
poissons en snork, mais l'eau n'est pas assez limpide.
Samedi 15 septembre – Ile de Cat Ba,
baie d'Along
Changement de décor et de climat. Nous
avons quitté le temps couvert et brumeux du nord-ouest pour le ciel
dégagé du nord-est. La baie d'Along est souvent plongée dans la brume, mais à notre arrivée, nous avons le plaisir de voir
le ciel bleu.
L'hôtel que nous choisissons se trouve
juste en face le port. La chambre est très correcte – pas d'eau
chaude mais bon lit. Nous comptons rester au moins 3 nuits, histoire
de se poser un peu ;-)
Au sein de l'hôtel : une agence de
voyages et un bar, a priori l'un des plus festifs de la ville. Notre
chambre se situe juste au dessus..
Nous avons loué un scoot pour la
journée. Découvertes des plages environnantes.
La saison touristique étant terminée,
les plages sont quasi désertes, ce qui est très appréciable.
La baignade, après ces 5 jours de road
trip, est un réel plaisir, surtout quand l'eau est à 29° :-).
En revanche, elle n'est pas vraiment
limpide, donc peu propice au snorkeling. Les masques sont donc restés
dans le sac.
Déjeuner au bambou bar, fait en bambou
comme son som l'indique, puis visite d'une bonne partie de l'ile au
volant du bolide. On observe que l'ile est en plein essor et que les
constructions poussent comme des champignons. Pour le moment, les
hôtels se situent principalement au niveau du port mais dans
quelques années, les complexes hoteliers auront envahis l'ile. Cf.
photo ci dessous.
Après avoir piqué une dernière tête,
nous allons réserver une excursion dans la baie en kayak et faisons
la rencontre de Marie, une française depuis un an en Australie dans
le cadre d'un "Visa Vacances-Travail". Nous passons la
soirée avec elle, l'occasion d'écouter ses différentes péripéties
et notamment les rencontres qu'elle a
pu faire avec les serpents mortels, les crocodiles et les requins...
mais bon, elle est toujours vivante donc c'est rassurant.
Vendredi 14 septembre - Bref, on aura mérité un bon bol de riz.
Bref, on s'est levé à 6h45.
7h30, copieux petit-déjeuner (noodles and eggs).
8h15, randonnée de 2h30 dont 40 min dans la montagne.
11h15, on monte dans le bus direction Hanoi.
12h30, le bus est stoppé en raison d'un éboulement de terrain.
13h30, le bus redémarre.
16h, arrivée du bus à Hanoi , changement de gare obligatoire - 1h de taxi et prise de tête avec le chauffeur.
17h15, départ du bus pour Haiphong.
19h30, arrivée à Haiphong (nord-est du pays) -1h de marche pour rejoindre l hôtel, en pleine nuit avec nos sacs à dos
20h30, arrivée à l'hôtel.
Bref, on aura mérité un bon bol de riz.
Jeudi 13 septembre - Mai Chau
Après 3h45 de trajet dans le bus public et 3 vertèbres de déplacées (de nombreux nids de poules sur la route et un conducteur pressé - Promis, plus jamais je ne critiquerai le STAR), nous voilà au village de Mai Chau, situé a 135 km au nord est d'Hanoi. Un village ou les maisons sont toutes sur pilotis et la principale activité est le tissage artisanal de vêtements. Nous prenons une "chambre" chez l'habitant. Le confort est sommaire mais suffisant. Il fait moins chaud ici car nous sommes au cœur des montagnes. Les environs sont splendides. La randonnée matinale de 2h30 fut notre premier vrai plaisir au Vietnam. Le meilleur (ou le pire) est le moment où l'on observe un monsieur de la montagne cuire un animal, il s'agit d'un chien. Le guide nous explique que c'est très fréquent et qu'ils mangent aussi des chats (merde, j'ai mangé des nems hier....).
Notre séjour à Mai Chau fut agrémenté de 2 chouettes rencontres : un australien de 65 ans, dentiste à la retraite et un philippin de 32 ans, beau gosse et chercheur. 2 voyageurs solitaires. Après une nuit dans la moustiquaire, bercés (et un peu flippés quand même) par les divers bruits de la montagne, nous prenons le bus direction le nord est : la baie d'Along.
La mission de demain : laver les vêtements car il ne me reste plus qu'une culotte.
Mercredi 12 septembre - Hanoi
Nous avons commencé cette vraie
première journée à Hanoi par chercher un autre hôtel, (un que
nous pourrons choisir cette fois-ci!). Nous sommes tombés sur une
véritable perle. Des prestations de qualité (bonne literie, clim,
baignoire, frigo - propreté et calme de rigueur) pour un prix
vraiment abordable (16 euros). La chambre aurait presque donné envie
de ne jamais en sortir.... surtout à Hanoi. La ville est extrêmement
bruyante (les conducteurs n'ont pas oublié leur klaxon) et une
minute d'inattention peut conduire à l'accident. En effet, les
trottoirs sont envahis par les motos, les marchands, les salons de
coiffures improvisés...ce qui nous oblige à marcher sur la route.
Autre inconvénient : la pollution. Le guide précise que "l'air
contient plus de produits toxiques qu'à Bangkok". On comprend
pourquoi les gens portent des masques !!!
Bref, faut y passer, mais pas y rester.
Le trajet.
Après 2h de train, une nuit à Paris
(Merci à Cécilou, Tiph et Vinvin pour cette dernière soirée), 12h
de vol, 3h d'escale à Kuala Lumpur, et de nouveau 3h de vol, nous
voilà enfin au Vietnam. Ce n'est pas la première fois qu'on va en
Asie, mais cette fois-ci, le voyage me parut particulièrement long.
Arrivée à 12h30, heure locale, la
première chose à faire était d'échanger de l'argent. C'est chose
faite. Un sentiment d'opulence quand on nous remet tout ces billets.
En effet, 1 euros= 26600 dong.
13h15, nous montons dans le taxi, un
des taxis verts, les « officiels » d'après le
« Lonely ».
L'aéroport se situe à 35km au nord de
la Ville, environ 1h de route pour rejoindre le centre.
L'agglomération d’Hanoï nous paraît immense et elle l'est. On
parle de 3 700 000 habitants quand même.
L'hôtel.
Nous demandons à rejoindre le « Hanoï
Stars Hotels », où nous avions réservé une chambre pour les
deux premières nuits. Le conducteur du taxi ne situe pas bien
l’hôtel et, surtout, ne parle pas un mot d'anglais. Il passe
plusieurs coups de fil, nous passe même quelqu'un en ligne, à
priori son patron, à qui nous donnons l'adresse exacte.
Dans la voiture, nous faisons notre
première rencontre avec la faune vietnamienne, une sauterelle verte
d'environ 10 cm.
Une fois dans la vieille ville, le taxi
fait plusieurs demi tours, demande son chemin. Il finit pas nous
arrêter dans une rue, qui ne semble pas être celle de l'hôtel. A
peine le véhicule immobilisé, un gars ouvre la portière de mon
côté, nous baragouine que l'hôtel que nous avions réservé est
complet mais qu'il nous emmène dans un second hôtel, faisant
soit-disant partie du même groupe. Que les chambres sont mieux, que
nous ne serons pas déçus....Je m'assure qu'elles sont au même
tarif et me laisse faire, trop fatiguée pour le contredire. David
utilise sa réserve d'énergie pour expliquer notre surprise et notre
mécontentement. Nous sentons l'arnaque mais nous sommes bloqués.
Arrivés dans le fameux hôtel, le personnel est accueillant et nous
arrivons finalement à négocier une chambre très correcte pour le
même prix. Seul hic, nous ne savons pas où nous nous trouvons...
impossible de repérer la rue sur notre plan.
Le premier dîner.
Après une sieste réparatrice de 4h,
nous sortons de l'hôtel. Il fait déjà nuit mais la chaleur est
toujours harassante. Nous longeons la rue principale, qui grouille de
monde et de véhicules, principalement des scooters et motos. Nous
nous arrêtons dans le premier restaurant. La serveuse, qui, elle non
plus, ne parle pas un mot d'anglais, nous propose une des tables
basses sur le trottoir. Les autres clients (uniquement des locaux),
sont assis en tailleur sur les tables, nous faisons donc pareil...
même si nous ne sommes absolument pas à notre aise dans cette
position. Une chose est sûre, le quartier est typique... et la carte
aussi. Quoique traduite en anglais, je ne comprends pas la moitié
des plats. Pour ce premier dîner, je ne me laisserai pas tenter par
du scorpion grillé et choisi une valeur sûre : le concombre.
Je pense que j'ai bien fait, car je n'ai pas vomi dans la demi heure,
hein David ? Les mini crabes frits ne sont pas passés.
Merci de nous faire partager votre périple, bien que Hanoi semble un peu une ville dangereuse , vos récits nous donne quand même envie ! Profitez bien et continuez votre blog on adore !
RépondreSupprimergros bisous
Virginie
Ravi de vous lire ! Merci pour ces écrits.
RépondreSupprimerOn a l'impression d'être avec vous, quelle aventure...
Mais c'est qu'ils ont du caractère ces p'tits vietnamiens.... ;-)
RépondreSupprimerEn tout cas, c'est génial de lire le récit de votre périple, on a l'impression de lire un bouquin ! Hâte de lire la suite. Grosses bises à vous deux.
Mrs Coudrais...
Très heureux d'avoir de vos nouvelles et de nous faire partager votre aventure. Amélie, tu écris comme une pro et avec beaucoup d'humour. Que ça fait du bien. Merci internet.
RépondreSupprimerCe n'est que du bonheur de lire ce blog, on a une petite partie de nous qui partage cette superbe aventure. J'adore! Continuez à nous faire vivre ça !!! ON ADORE GROS BISOUS A VOUS Malo,Steph et Kiki
RépondreSupprimerKk à raison quel plaisir de lire vos aventures un vrai roman! C top! merci merci merci! Ne t'arrêtes pas surtout;-)
RépondreSupprimerÀ très vite pour la suite de vos aventures. Gros bisous les copains Annou beegood et Ewen (si si 5mois mais l'ipad il gère)
Chao em, Chao anh !
RépondreSupprimerVous me faites rêver!
C'est chouette de partager un bout de votre voyage avec les ermites des bureaux éclairés à coup d'écran d'ordinateur. Le coup de l'hôtel pas complet et bien mieux, on a tenté de me le faire au Sénégal. la mondialisation quand même ^^. Profitez à fond de voter aventure. LaurentD
Merci de nous conter vos aventures et de nous faire partager ses magnifiques paysages, on a l'impression d'être un peu avec vous ;) Hâte de lire la suite de vos aventures ! Bisous Vincent et Davina
RépondreSupprimerC'est génial de vous lire ainsi, on s'y croirait, ça donne envie!!! Continuez! Hâte d'avoir les détails et les photos du trek de 2 jours! Bisous à tous les 2. Nini
RépondreSupprimerC'est tellement chouette de lire vos aventures. Un peu l'impression de vous retrouver le soir et que vous nous racontez votre journée. Je midentifie à toi avec cette peur de la conduite des chauffeurs de bus !!!
RépondreSupprimerOn vous embrasse très fort
Antoine et Anne Laure
what a fucking story...
RépondreSupprimerIt's awesome guys !! your pics are huge !!!
Helene
Hello les copains, on pleure encore votre départ :-)
RépondreSupprimerIci ce w end marque le début de l'automne, pluie et froid. Autant dire que te voir en maillot dans ton canoë ça ns fout les boules... On imagine bien David maitriser le vietnamien après 8 verres ! On vous embrasse. Des bises
Vous nous avez embarqué dans votre aventure. Chapeau pour la rédactrice! Bises à vous deux. Marraine.
RépondreSupprimerCoucou les aventuriers !!! Quel bonheur votre blog, Un vrai plaisir de vivre en direct votre périple vietnamien et de découvrir ce pays. On adore suivre votre feuilleton que l'on attend à chaque fois avec impatience, cela nous donne un peu d'exotisme et nous sort de notre quotidien. A très vite dans le prochain épisode. On vous aime très fort, prenez soin de vous. Gros bisous Les Maguys
RépondreSupprimerBravo pour les rouleaux David ! mais je dis Non à la petite sacoche :-)
RépondreSupprimerNon mais Amélie en maillot de bain !!! Yeah !!! A qd le topless ?
RépondreSupprimerEcoute Cyndaïe, si tu veux faire de l'audience tu sais ce qu'il te reste à faire.
SupprimerTu m'étonnes, ca fera #1 sur google.
SupprimerEt puis les deux mates canon aussi : Alex va bricoler une spycam — comme il a un peu de temps — pour mettre dans leurs chambre avec SDB…
En vendant l'accès, vous pourrez vous passer d'aller bosser.